La propagation du cancer est devenue un problème majeur de santé publique dans les pays membres de l'OCI, qui nuit aux efforts de développement socio-économique des gouvernements et des partenaires. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 60 % des nouveaux cas de cancer mondiaux et 70 % de tous les décès par cancer surviennent en Afrique, Asie, Amérique Centrale et du Sud, des régions où sont situées la plupart des pays membres de l'OCI. Malheureusement, beaucoup de ces pays ne sont pas en mesure de fournir le niveau de services abordables pour le cancer nécessaire pour répondre à la demande croissante. Plus de la moitié des pays membres de l'OCI n'ont pas les capacités pour lutter contre les maladies chroniques ou répondre à leurs principales causes. Pour mettre en évidence ce défi et en accord avec la mission de la Banque islamique de développement (BID) de favoriser le développement humain intégral dans ses pays membres, un événement parallèle sur l'amélioration des conditions de vie et de bien-être dans les pays de l'OCI : la prévention, la détection précoce et le traitement du cancer a eu lieu le 16 mai 2017, lors de la 42ème Réunion annuelle du Groupe de la Banque islamique de développement.
L'événement a mis au-devant la situation actuelle du cancer et les facteurs risques sous-jacents dans les pays membres de l'OCI et fourni une plate-forme pour l’échange des idées, des occasions de réseautage et d'ouvrir la voie à l'établissement de la coopération entre les institutions, les ONG, les universités et les entités privées dans la lutte contre le cancer qui est l'une des principales causes de décès dans le monde.
L'événement a accueilli un certain nombre de premières dames des pays membres de l'OCI qui ont prononcées des discours d'ouverture où elles ont renouvelé leur engagement à développer la prévention et le contrôle du cancer. Il a ensuite été suivi d'une table ronde accueillant les principaux orateurs des gouvernements, ONG, universités et institutions de développement, et a été modéré par M. Mehmet Fatih Serenli, directeur du Département de la formation et de la coopération technique au SESRIC.
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