Le Centre de recherches statistiques, économiques et sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC) a organisé la réunion du groupe d’expert sur: « le radicalisme et l'extrémisme violent » au siège de SESRIC à Ankara le 02 mars 2016 en collaboration avec le Centre des études stratégiques du Moyen-Orient (ORSAM) et la Fondation pour la rechercher politique et sociale (SETA).

Lors de la session d’ouverture de l’atelier, l'ambassadeur Musa KULAKLIKAYA, Directeur générale de SESRIC, a prononcé une allocution où il a indiqué que le terrorisme est une violation majeure de l'un des droits les plus fondamentaux de la personne humaine, le droit de vivre, ajoutant que le terrorisme viole de manière flagrante et systématique les droits de l'homme, il est donc normal de le considérer comme un crime contre l'humanité.

Dans son discours, l'amb. Kulaklıkaya a dit qu’une approche compréhensive semble nécessaire et qu’une première démarche serai d'accueillir les informations exactes et pertinentes pour produire des résultats de recherches bases sur des données probantes et recouvrir toutes les dimensions du radicalisme et de l'extrémisme violent.

En outre, il a dit que « SESRIC actuellement collabore étroitement avec le Secrétariat général de l’OCI et d’autres institutions pertinentes comme le Centre de recherche pour l’histoire, l’art et la culture islamiques (IRCICA) et les groupes de réflexion. Notre objectif est de produire des résultats de recherche qui ont des répercussions pratiques concernant la provision de soutien aux efforts de l’OCI et es pays membres dans la lutte contre le radicalisme et l'extrémisme violent »

Le Prof. Muhittin Ataman, Coordinateur général adjoint de SETA et le Dr. Şaban Kardaş, Président de ORSAM étaient présents lors de la session d’ouverture et ont prononces des discours.

L'émergence d’Al-Qaeda en tant qu’organisation terroriste mondiale responsable des attaques contre les États-Unis, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, a focalisé l’attention sur la question du radicalisme et de l'extrémisme violent. Cette attention s’est intensifiée avec l'apparition de DAESH et les atrocités commises par cette organisation et par les groupes terroristes faisant allégeance à elle dans différents pays. Cela, à son tour, a placé le sujet du radicalisme et de l'extrémisme violent en haut de la liste des priorités de l’agenda des pays membres de l’OCI ainsi que l’ensemble de la société internationale.

Tout ce qui précède souligne que le radicalisme et l'extrémisme violent se répandent à l'échelle mondiale sans que personne ne soit immunisé contre leurs effets destructeurs. Il est donc nécessaire d'aborder la question du radicalisme et de l'extrémisme violent dans toutes ses dimensions.

L'objectif de la rencontre était de réunir des experts couvrant un large éventail de compétences dans le domaine du radicalisme et de l'extrémisme violent qui peuvent aider l'équipe de recherche "SESRIC-ORSAM-SETA". L'objectif final est de produire des résultats de recherche (c'est-à-dire des rapports de recherche) qui ont des implications pratiques pouvant aider les pays membres de l'OCI à comprendre et à combattre le radicalisme et l'extrémisme violent.

La réunion du groupe d'experts comprenait des sessions thématiques; Cadre théorique et définition; Causes profondes du radicalisme et de l'extrémisme violent; La dimension judiciaire et l'application de la loi; Dimension théologique; Les réseaux sociaux, la famille et la jeunesse; Message, récit, discours et médias; Route vers la radicalisation; Recrutement: La vie au sein des mouvements radicaux et post-radicalisation et les limites éthiques.

Des chercheurs et des experts nationaux et internationaux venant d'institutions telles que le SETA, l'ORSAM, l'Université Bahçeşehir, l'Université Bilkent, l'Université d'Ankara, l'Université Balıkesir, l'Université Kilis 7 Aralik, l'Université Ahi Evran, le Programme Libyen de Réintégration et de Développement (LPRD), Maghrabia Academy for Studies & Training , l’Organisation de coopération islamique (OCI), l’Ambassade du Royaume d'Arabie saoudite, Institut WANA, Conseil des ministres de la République tchèque (COEDAT), le Forum syrien, la Présidence de la République turque et le Secrétariat général du Conseil national de sécurité de la République de Turquie ont participé à la réunion du Groupe d'experts au Siège du SESRIC.

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