Les ministres des affaires étrangères de l'OCI ont tenu leur réunion annuelle de Coordination à New York le 26 septembre 2008 sous la présidence de M. Sam Kutesa, Ministre des Affaires Étrangères d'Ouganda.
Les discussions au cours de la réunion ont concentré sur diverses questions liées à l'Action Islamique Commune à la lumière des décalages successifs et des développements témoins sur la scène internationale. La réunion a exprimé son soutien d'un certain nombre de réformes économiques, sociales et culturelles dans les états membres de l'ONU.
La Réunion a également condamné le phénomène d'Islamophobie en augmentation et la discrimination exercée contre les musulmans et a réitéré son appui à l'initiative pour l'alliance des civilisations qui recherchent, au contraire à Islamophobie, a réaliser l'accord et la compréhension mutuelle par la réaffirmation des valeurs communes partagées par toutes les cultures et religions, et a invité la communauté internationale à soutenir cette initiative.
La Réunion s'est également concentrée sur la crise alimentaire internationale et son impact sur les pays moins avancés et a invité les institutions internationales et les pays avancés à intensifier leur aide et support technique pour le secteur agricole dans les pays en développement afin d’y stimuler la production alimentaire.
Le Secrétaire Général de l'OCI, prof. Ekmeleddin Ihsanoglu, a fourni un rapport à la réunion dans laquelle il a accentué la portée de la crise alimentaire mondiale et a souligné la nécessité de lutter contre la pauvreté, de soutenir des projets de changement climatique de santé et de se concentrer sur le développement et la limitation d'armements.
Le Secrétaire Général a également averti contre le phénomène d'Islamophobie ce qui a pris une forme raciste, et à cet égard, s'est concentré aux rapports par les observateurs occidentaux sur l’Islamophobie ayant croisé les confins de la seule aversion pour une culture particulière, et transformé en nouvelle forme de discrimination raciale. En effet, une nouvelle rive de ce phénomène est apparue au niveau des établissements, qui a mené certaines agences spécialisées européennes d’éviter l'utilisation de certaines limites dans leurs rapports tels que le racisme et les substituer avec le mot « Islamophobie » afin d'essayer d'arroser - du bas et changer le caractère raciste de ce phénomène, car l'utilisation de ces limites réclamerait des sanctions et des poursuites légales sous la législation internationale répandue.