Le rapport final du projet « Atlas des sciences et de l'innovation du monde islamique (AIWSI) » a été lancé en marge de la septième conférence islamique des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui s'est tenue les 18 et 19 décembre 2014 à Rabat, au Royaume du Maroc. Les ministres et les hauts fonctionnaires de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique des pays membres de l'OCI ont assisté à l'événement de lancement.
Le projet AIWSI a été salué par la quatrième session de l'ICMHESR en Azerbaïdjan en octobre 2008. Le Secrétariat Général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), la Banque islamique de développement (BID), Qatar Foundation (QF), le Comité permanent de l'OCI sur la coopération scientifique et technologique (COMSTECH), l'Organisation islamique pour l'education, les sciences et la culture (ISESCO), le British Council, Nature, le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) et le Centre pour le développement de la technologie industrielle (CDTI) étaient parmi les partenaires internationaux du Projet Atlas tandis que le SESRIC et la Royal Society ont été les co-gestionnaires..
Lors de la deuxième session de travail de la septième ICMHESR, le rapport final de l'AIWSI a été présenté conjointement par le Dr Julie Maxton, directrice exécutive de la Royal Society, et M. Hüseyin Hakan Eryetli, directeur du département des statistiques et de l'information du SESRIC.
Dans sa présentation, le Dr Maxton a exprimé son plaisir de voir le rapport final de l'AIWSI achevé. Elle a présenté aux participants le contexte historique du projet AIWSI, la vue d'ensemble du rapport final et les observations générales sur la science, la technologie et l'innovation (STI) dans le monde islamique. En outre, elle a informé les participants des cinq études de cas nationales qui ont été publiées dans le cadre du projet AIWSI, à savoir les études de cas de (la Malaisie), (l’Égypte), (le Kazakhstan), (la Jordanie) et (l’Indonésie).
M. Eryetli a poursuivi la présentation avec quelques faits et chiffres sur la STI dans les pays membres de l'OCI. Il a souligné que les principaux indicateurs dans le domaine de la recherche et du développement scientifique affichent une grande disparité dans les pays membres de l’OCI. Il a également indiqué que les pays membres de l’OCI, que se soit à titre individuel ou en tant que groupe, se retrouvent à la traîne par rapport au reste du monde, surtout les pays développés, sauf quelques exceptions. Des plans futurs ont été identifiés pour rétablir le monde islamique en tant que centre d'excellence scientifique et technologique, faciliter les opportunités de mise en réseau intra-OCI par le biais de projets spécifiques de cartographie, améliorer le niveau de vie des scientifiques afin de réduire la fuite des cerveaux des pays membres vers d'autres pays, augmenter la participation des femmes dans l'enseignement supérieur, promouvoir la recherche universitaire par le biais de subventions de recherche et développer un système de brevets au niveau de l'OCI pour encourager le brevetage et les licences technologiques.
À la fin de l'événement de lancement, les ministres et les fonctionnaires de haut niveau de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique des pays membres de l'OCI ont exprimé leurs remerciements et appréciation au SESRIC, à la Royal Society et aux institutions partenaires pour leur grand effort en fournissant un aperçu de la science et de l'innovation basée sur la science à travers le monde islamique.
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